Couvertures emblématiques de l'histoire d'Okapi

L’histoire d’Okapi

Depuis plus de 40 ans, Okapi accompagne les générations sur le chemin de l’adolescence. Des années 70 aux couleurs extravagantes, à la génération digitale d’aujourd’hui, Okapi est là, toujours en proximité avec les ados et bien dans son époque.
Découvrez l’histoire d’Okapi de sa naissance en 1971 à aujourd’hui !

1971, naissance d’Okapi !L'histoire d'Okapi n°53 - Okapi 1971

L’époque des préados en pattes d’eph’.

Sur la couverture, un Okapi – l’animal exotique qui donne son nom au magazine – se détache sur un fond de couleurs arc-en-ciel. Les premières pages sont largement peuplées d’animaux.  Rapidement, le magazine précise sa cible en s’adressant en priorité aux jeunes de 10 à 15 ans. Le documentaire animalier laisse place aux Beatles, à des dossiers détaillés sur le nucléaire, le Japon ou le rôle de l’art, et à des bandes dessinées, un élément-clé de la recette d’Okapi. Dans l’effervescence des seventies, le succès est immédiat. La culture hippie aux commandes sacralise la jeunesse.

Le ton du nouveau magazine est audacieux, parfois un brin provocateur. Okapi n’hésite pas à demander à ses jeunes lecteurs : “Pour ou contre la peine de mort ?”, à les alerter sur le manque d’eau, les inégalités mondiales… De plus en plus, la parole des lecteurs gagne du terrain. Okapi devient un complice. Il ne cessera plus de l’être.

Anne-Marie de Besombes
Rédactrice en chef, puis directrice de la rédaction (années 1970-1980)

“Un magazine à l’image des préados et des ados”

Le magazine a été conçu à l’image des préados et des ados, en abordant de front les grands problèmes du monde et des questions plus intimes, sur l’amour, l’amitié, la sexualité ou la mort. Pour ses lecteurs, Okapi devait être un confident, un compagnon en lequel on pouvait avoir confiance. Pour y parvenir, nous allions souvent à leur rencontre et nous rapportions leurs propos. Okapi était précurseur : c’était le seul magazine qui s’adressait à cette classe d’âge de cette manière, avec une ambition qui dépassait le simple divertissement.

Les années 80, les années télé !L'histoire d'Okapi - 1980

Au début des années 1980, bien avant les forums Internet ou les réseaux sociaux, Okapi est une tribune pour ses lecteurs. Le magazine reflète les préoccupations d’une génération marquée par la télé, la crise économique, les cultures urbaines, la vitesse du TGV, les premiers bébés éprouvettes, mais aussi le rock de TELEPHONE, les mobylettes et les blousons noirs…

Les lecteurs se passionnent aussi pour les grands sujets d’actualité. Les grands reportages les entraînent dans Beyrouth ravagée par la guerre, mais aussi aux commandes d’un avion de chasse ou dans un bloc opératoire pour une greffe de cœur. Même le président Mitterrand écrit aux lecteurs, ou futurs électeurs.

Okapi prend également l’initiative de grands sondages pour consulter les ados sur leurs rapports avec leurs grands-parents, et sur l’incontournable télé. Les ados s’approprient encore plus leur magazine et les tirages atteignent des niveaux record.

Claude Raison
Rédacteur en chef (années 1980-1993)

“Libérer la parole”

Le rôle d’Okapi, c’était de libérer la parole des jeunes. À cet âge de grâce où ils ne sont plus des enfants mais pas encore tout à fait des adolescents, leur parole a une valeur et un ton particulier, sensible, poétique. On recevait un courrier colossal. Et le rôle du magazine consistait à nourrir leur curiosité pour le monde, sans adopter un ton scolaire ou moralisateur.

Les années 1990-2000 : Van Gogh et les Spice GirlsL'histoire d'Okapi - 1990

Le Mur de Berlin est tombé, les collégiens ont évolué, et, vers la fin de la décennie, Internet pointe le bout de son nez. Impossible pour Okapi de se reposer sur ses lauriers. Progressivement, le magazine fait peau neuve en élaborant une formule plus moderne qui réunit sans complexe “Van Gogh et les Spice Girls”, comme le résume un édito de son nouveau rédacteur en chef en 1997. Okapi donne plus de place à l’univers des teenagers, aux stars du moment, de Brad Pitt aux 2be3. On parle de techno, des jeux vidéo (dangereux ?) et de séries télé comme Friends, mais aussi du protocole de Kyoto, du Kosovo et de la guerre civile algérienne.

Bien sûr, Van Gogh conserve son fauteuil, aux côtés d’autres stars intemporelles de la culture adulte ! Les pages Actualités sont encore renforcées.

Et le magazine reste fidèle à sa double vocation de divertissement et de découverte tout en innovant.

Jean-Jacques Fresko
Rédacteur en chef (années 1990-2000)

“Pas question de renvoyer les lecteurs à leur nombril”

Quand j’ai pris la rédaction en chef d’Okapi, notre lectorat avait évolué. Il y a trente ans, les jeunes de 6e ou de 5e étaient encore considérés comme des enfants. Aujourd’hui, les années collège marquent le début de l’adolescence. Pour mieux s’adresser aux ados, Okapi est allé explorer de nouveaux terrains. Mais sans renoncer à ce qui a fait son succès, notamment son rapport décomplexé à la culture. Il n’a jamais été question de renvoyer les lecteurs à leur nombril, de les enfermer dans leur identité d’ado.

Les années 2010 à aujourd’hui : génération numériqueL'histoire d'Okapi - 2010

À l’heure des smartphones et des réseaux sociaux, Okapi continue d’évoluer avec ses lecteurs. Et ne connaît pas la crise ! Les centaines de messages reçus par la rédaction, l’activité de son blog, de sa chaine Youtube, et le succès des ventes en témoignent.

La clé de sa réussite ? Chez Okapi, pas de “jeune” stéréotypé, ni de préjugés. À rebours des fantasmes publicitaires, chaque numéro part à la rencontre des ados tels qu’ils sont, dans leur diversité. Côté pile, Okapi explore le quotidien des années collège. Et répond aux questions, petites ou grandes, des ados : “Faut-il mettre du déo ?”, “Comment faire pour que mes parents me grondent moins ?”. Côté face, place au spectacle du monde ! Génétique, réchauffement climatique, intelligence artificielle, …

Chaque dossier aborde l’actualité à hauteur de collégien, avec une mise en scène inédite et surprenante. Avec à la clé, un discours toujours réinventé, façonné par l’image autant que le texte. Enfin, les pages Culture défrichent l’actualité des artistes et des stars des jeunes ados.

Plus que jamais, Okapi, c’est le magazine des années collège qui relaie la voix des 10-15 ans sans idées préconçues.

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